mardi 27 septembre 2016

IFRS 15 Le départ est donné.

IFRS 15 Le départ est donné.
La nouvelle norme de comptabilisation du  Chiffre d’affaires : la norme IFRS 15 est enfin stabilisée ! IFRS 15 remplace ainsi les anciennes normes sur les produits IAS 18 Produits des activités ordinaires et IAS 11 Contrats de construction, Elle devra être appliquée à compter du 1er janvier 2018. Même si cette échéance semble lointaine, il faut savoir que la norme risque d’avoir des répercussions bien au-delà du domaine comptable.
Trois Bonnes raisons de commencer les travaux de transition maintenant:
  • Publication définitive des amendements à IFRS 15 ;
  • Mise en sommeil du groupe de travail conjoint (IASB, FASB) Transition Resource Group ("TRG") ;
  • La norme IFRS 15, à quelques exceptions près, converge avec la nouvelle norme applicable en US GAAP (ASC 606). Dans l'ensemble, les divergences demeurent limitées en nombre et en portée.
Le TRG s'est réuni 6 fois dans sa forme conjointe et une fois avec les seuls membres US GAAP. Il a débattu de plus d'une cinquantaine de sujets. Les retours d'expérience des projets de transition en cours dans les entreprises révèlent un quadruple challenge :
  • un effort d'investigation important pour cerner les typologies de revenu, revoir une sélection de contrats représentatifs et comprendre les pratiques commerciales,
  • un exercice d'interprétation délicat impliquant benchmark et jugement,
  • des enjeux opérationnels et stratégiques allant bien au-delà de la sphère comptable : systèmes d'information et de reporting, contrôle interne, indicateurs de performance utilisés pour le pilotage de l'activité, communication financière, comptes statutaires et fiscalité, contrats faisant référence au chiffre,
  • un challenge de mobilisation des acteurs opérationnels et de communication aux différentes parties prenantes internes et externes à l'entreprise.
Quel l’impact sur l’ensemble de l’organisation ?
Sur Reporting financier
·         Modification du modèle de reconnaissance du revenu ;
·         Davantage de jugements et d’estimations ;
·         Davantage d’informations en annexe ;
·         Options de transition ;
·         Convergence/divergence entre reporting Groupe (IFRS) et comptes statutaires


Sur Processus, systèmes et contrôles

  • Processus de collecte et retraitement des données commerciales nécessaires aux estimations, allocations et informations en annexe ;
  • Adaptation des systèmes d’information ;
  • Mise en place des contrôles assurant l’exhaustivité et l’exactitude des informations, et la cohérence des jugements

Quelle est la meilleure option de transition pour votre entreprise ?
La norme propose plusieurs options de transition. D’une part, une entité peut choisir d’appliquer la nouvelle norme à ses transactions historiques et d’ajuster rétrospectivement chaque période comparative présentée dans ses états financiers 2018. D’autre part, une entité peut comptabiliser l’impact cumulatif relatif à la nouvelle norme à la date d’application, soit le 1er janvier 2018, et ne pas faire d’ajustement sur son information comparative. Diverses mesures de simplification optionnelles offrent d’autres possibilités et peuvent ainsi faciliter la transition.
Il n’y a pas d’approche universelle pour prendre cette décision complexe  il  faut comprendre comment appliquer chaque option de transition et répondre aux questions suivantes :
  • Quel est l’impact de chaque option de transition, c’est-à-dire est-ce que cela implique que le revenu d’un contrat sera présenté plus d’une fois, ou est-ce que le revenu différé sous les normes actuelles ne sera jamais comptabilisé en résultat ?
  • Quel est l’impact de l’application d’une mesure de simplification dans le cadre de la méthode rétrospective ?
  • Quel est l’impact si des coûts qui étaient comptabilisés en charges sous les normes actuelles doivent maintenant être activés et amortis selon la nouvelle norme ?

De même Il faut entreprendre les actions suivantes :
1.      Phase : Diagnostique
1.1.   Mise en place d’une équipe projet IFRS 15 Transition ;
1.2.   Comprendre la nouvelle norme ;
1.3.   Inventorier les sources de revenu et offres commerciales ;
1.4.   Analyser les contrats types ;
1.5.   Identifier les Grands zones d’impact ;
1.6.   Echantillonnage.
2.      Phase de Mise en Œuvre
2.1.   Matérialisation d’impact ;
2.2.   Choix de Méthode de transition ;
2.3.   Adaptation des systèmes et des pratiques contractuelles ;
3.      Phase de déploiement
3.1.   Mise en œuvre des changements de processus et systèmes ;
3.2.   Collecter et retraiter les données nécessaires ;
3.3.   Déployer les nouvelles procédures à tous les niveaux;
3.4.   Communiquer  et former les parties prenantes




Conclusion

Trouver la bonne solution de comptabilisation sera souvent le plus facile, par contre, il faudra nettement plus de temps et d’effort si les systèmes, contrôles et processus ont besoin d’être adaptés également.

lundi 7 mars 2016

Avantages potentiels des partenariats public-privé

Avantages potentiels des partenariats public-privé
Avantages potentiels des partenariats public-privé

La crise financière de 2008 a provoqué un regain d'intérêt pour les partenariats public-privé (PPP) aussi bien dans les pays développés et que dans les pays en développement. Les gouvernements, faisant face aux contraintes des ressources publiques et de l'espace budgétaire tout en reconnaissant l'importance de l'investissement dans les infrastructures pour développer leur économie, se tournent de plus en plus vers le secteur privé comme apport alternatif supplémentaire pour combler le manque de financement. Alors que, dernièrement, l'attention est tournée vers le recours au levier financier des projets, c'est pour un certain nombre d'autres raisons que les gouvernements font appel au secteur privé pour les aider à fournir des infrastructures:
  • Envisager les PPP comme un moyen d'introduire la technologie et l'innovation du secteur privé afin de proposer des services publics de meilleure qualité grâce à une meilleure efficacité opérationnelle;
  • Encourage le secteur privé à fournir les projets dans les délais et le budget impartis;
  • Imposer un certain degré de certitude budgétaire en définissant les coûts des projets d'infrastructure présents et à venir au cours du temps;
  • Utiliser les PPP comme un moyen de développer les capacités du secteur privé local par l'intermédiaire d'une propriété conjointe avec de grandes entreprises internationales, ainsi que comme une possibilité de sous-traitance pour les entreprises locales dans des domaines tels que les travaux publics, les travaux électriques, la gestion des équipements, les services de sécurité, les services de nettoyage, les services d'entretien, etc.;
  • Utiliser les PPP comme un moyen d'exposer progressivement les entreprises publiques et le gouvernement à l'augmentation du niveau de participation du secteur privé (notamment étranger) et de structurer les PPP de manière à assurer le transfert des compétences créant des entités habilitées qui peuvent éventuellement exporter leurs compétences par l'intermédiaire d'appels d'offres pour des projets/des joint-ventures;
  • Diversifier l'économie grâce à une meilleure compétitivité du pays au niveau de la simplification de la base des infrastructures, ainsi que stimuler son commerce et son industrie associés au développement des infrastructures (tels que la construction, l'équipement, les services de soutien, etc.);
  • Compléter les capacités limitées du secteur public pour répondre à la demande croissante en développement des infrastructures;
  • Dégager un rapport qualité-prix à long terme grâce à un transfert de risques adéquat vers le secteur privé tout au long du projet : de la conception/construction à l'exploitation/l'entretien.


La première complexité d'un projet PPP vient de la grande diversité de ses acteurs Principaux. La durée du projet et le contexte économique multinational sont d'autres facteurs Qui viennent augmenter le degré de cette complexité. Cependant, ces acteurs doivent étudier tous les problèmes pour trouver un terrain d'entente sur lequel chacun doit fournir  l'effort nécessaire pour faire réussir le projet. Donc à l'origine, un projet PPP est menacé par plusieurs catégories de risques durant toutes les phases de sa réalisation. C'est pourquoi l'évaluation des risques dans les PPPs se trouve parmi les tâches les plus difficiles à accomplir par les gestionnaires.
Les chercheurs commencent à se rendre compte que tous les PPPs ont des caractéristiques communes et par conséquent des risques plus ou moins communs, d'où au lieu de se pencher sur l'identification des risques pour chaque projet, ils ont commencé à développer, par exemple, les critères de succès des projets PPPs, qui ne sont d'autres que des risques à surveiller comme des facteurs sensibles au succès d'un projet PPP (Xueqing Zhang. 2005).
L'analyse descendante proposée par Prasanta K. Dey et Stephen O. Ogunlana, peut être utilisée comme une référence pour les nouvelles recherches dans l'identification et l'analyse des risques dans les projets PPPs. L'analyse descendante générale a déjà montré sa robustesse dans plusieurs domaines, car elle commence par traiter la totalité du problème puis le décomposer au fur et à mesure jusqu'au problème le plus élémentaire. Ceci constitue une assurance contre l'omission d'un problème au cours de l'analyse et permet une automatisation des traitements par les ordinateurs. L'aboutissement de ce processus se traduira par un gain considérable en temps et en argent pour tous les partenaires d'un projet PPP.

Enfin, un projet PPP est l'une des plus complexes tâches à gérer et à maintenir dans un niveau acceptable. Les recherches actuelles ne sont pas encore en mesure de trouver une solution unique aux types de problèmes rencontrés dans les PPPs dus à leur aspect multidimensionnel. Mais chaque jour, les chercheurs nous font part d'une nouvelle méthode plus ou moins adaptée à certains types de PPPs.
Il est à noter que le manque de projets PPPs à travers le monde a contribué à la rareté d'utilisation des différentes méthodes d'analyse des risques. Il faut aussi dire que l'échec de certains projets a engendré une certaine réticence, aussi bien, de la part des acteurs publics que des acteurs privés. Dans certains cas la rigidité du secteur public et son obstination à vouloir faire des profits et retenir le moins de risques possible sans tenir compte de l'intérêt du secteur privé, ont poussé ce dernier à ne pas s'engager dans l'aventure des PPPs.
Le modèle d'aide à la sélection des méthodes d'analyse et de hiérarchisation des risques est un élément avant-gardiste permettant d'anticiper les risques associés à chaque projet, permettant ainsi une meilleure maîtrise des imprévus. En ayant une vision plus précise de l'ampleur des risques auxquels s'expose un projet PPP, les intervenants ont plus de chance de répartir les risques selon les parties les plus aptes à les absorber et de mener à terme leur projet. Ce modèle fournira une aide précieuse aux gestionnaires et aura des répercussions positives au niveau des coûts, des délais et de la qualité des prestations reliées au projet

jeudi 25 février 2016

PPP et leur différente expression juridique

PPP et leur différente expression juridique
 Le partenariat public privé (PPP) est un terme générique qui rassemble toutes les formes de coopération de l’administration avec le secteur privé en vue de la réalisation, du financement et de l’exploitation d’un ouvrage ou d’un service public. Le PPP implique un financement privé et une maîtrise d’ouvrage privée.
Le PPP peut prendre une forme institutionnelle (SEM, GIP, etc…), et/ou une forme contractuelle. Dans son acception courante, c’est la forme contractuelle qui est visée, un PPP correspondant dès lors à une opération ou un projet.

Les principaux montages en PPP

IL s’agit :
Ø  de La délégation de service public et autres montages « concessifs »
Ø  du Contrat de partenariat
Ø  des PPP assimilés : AOT‐LOA et BEA/BEH‐CMD

1.       La délégation de service public et autres montages « concessifs »
La délégation de service public : Il s’agit d’un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public à un opérateur privé, dont la rémunération est
Substantiellement liée aux résultats de l’exploitation du service. Le délégataire peut être chargé de construire des ouvrages ou d’acquérir les biens nécessaires au service.
La concession de travaux : Il s’agit d’un contrat dont l’objet est de faire réaliser tous travaux de bâtiment ou de génie civil par un concessionnaire dont la rémunération consiste soit dans le droit d’exploiter l’ouvrage, soit dans ce droit assorti d’un prix.
  1. Les contrats de partenariat public privé (CP)
-          Ce contrat permet de confier à un partenaire privé une mission globale comportant :
-          Le financement (total ou partiel) d’un ouvrage, d’un équipement ou de biens immatériels,  Sa construction ou sa transformation, et –le plus souvent‐ sa conception

-          Ainsi que son entretien, sa maintenance, son exploitation ou sa gestion pour une longue durée, déterminée par l’amortissement de l’ouvrage ou par les modalités de son financement.

  1. Les PPP assimilés AOTLOA et BEA/BEHCMD

-          L’AOTLOA (Autorisation d’occupation temporaire adossée à une location avec option d’achat) : la loi autorise un opérateur à édifier sur le domaine public un immeuble sur lequel il exerce les droits d’un propriétaire. Le montage est qualifié de PPP dans le cas où l’opérateur loue l’immeuble à la personne publique qui a accordé l’AOT. La personne dispose en principe de l’immeuble au terme de la convention de bail (montage aller‐retour).


-          Le bail emphytéotique administratif et convention de mise à disposition BEACMD : Le BEA consiste pour une collectivité locale (l’emphytéose), à conclure avec une personne privée (l’emphytéote), un bail d’une durée minimale de 18 ans et maximale de 99 ans concernant un bien immobilier faisant partie du domaine public. La personne privée met à disposition dans le cadre d’une convention non détachable, et en contrepartie d’un loyer, l’ouvrage construit ou réhabilité. Le bail emphytéotique hospitalier (BEH) qui répond à la même logique que le BEA peut être consenti par des établissements publics de santé et des structures de coopération sanitaire.

mardi 23 février 2016

IFRS : Canada, Thaïlande, Japon et Emirats Arabes Unis

En juillet 2015, la Fondation IFRS a mis à jour le profil IFRS de quatre pays : Canada, Thaïlande, Japon et Emirats Arabes Unis.
Canada
Le normalisateur comptable canadien, l'AcSB, avait différé jusqu'en 2015 l'application des IFRS pour les entités ayant des activités à tarifs réglementés, dans l'attente de la finalisation du projet correspondant par l'IASB.
Suite à la publication par ce dernier de la norme IFRS 14 "Comptes de report réglementaires", ces entités doivent désormais, pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, utiliser les full IFRS.
Par ailleurs, l'autorité des marchés boursiers canadien avait accordé une option pour que les sociétés cotées aux Etats-Unis auprès de la SEC puissent utiliser les US GAAP à la place des Canadian GAAP. Toutefois, il a récemment conclu que les entités qui n'étaient pas enregistrées auprès de la SEC pouvaient demander une extension de l'exemption pour ne pas appliquer les IFRS avant 2019. A date, 23 sociétés canadiennes ayant des activités à tarifs réglementés ont demandé et obtenu de continuer à appliquer les US GAAP jusqu'en 2019.
Thaïlande
Le normalisateur comptable thaïlandais est en cours d'adoption des IFRS dans son intégralité en tant que normes comptables thaïlandaises, les Thai Financial Reporting Standards (TFRS).
Actuellement, les TFRS sont mot pour mot identiques aux IFRS (Bound Volume 2013), à l'exception des normes concernant le secteur de l'assurance, l'agriculture et les instruments financiers.
Par ailleurs, le normalisateur comptable thaïlandais est en cours d'adoption mot pour mot de la norme IFRS pour les PME en tant que norme comptable pour les PME thaïlandaises, qui entrera en application en 2017.
Japon 
En juin 2015, le Japon a inauguré un ensemble de normes comptables connues comme étant le "Japan's Modified International Standards", portant à quatre le nombre de référentiels comptables pouvant être utilisées, soit :
  • Les IFRS : 85 entreprises utilisent ou ont annoncé leur intention d'adopter les IFRS, ce qui représente 20% de la capitalisation boursière de Tokyo et 30 autres sociétés sont en train d'examiner la possibilité de passer aux IFRS. Trois ans auparavant, seules 10 sociétés utilisaient les IFRS.
  • Japanese GAAP
  • Japan's Modified International Standards : normes basées sur les IFRS et les modifications apportées par le normalisateur comptable japonais, entre autres celles concernant l'amortissement du goodwill et le recyclage des autres éléments du résultat global
  • US GAAP (sur autorisation de l'autorité des marchés financiers japonais)
Emirats Arabes Unis (United Arab Emirates - UAE)
Le 1er juillet 2015, une nouvelle loi est entrée en vigueur : toutes les sociétés commerciales de l'UAE devront appliquer les normes comptables internationales au plus tard à compter du 1er juillet 2016. Les entreprises ayant une responsabilité publique utiliseront les full IFRS et les PME les full IFRS ou la norme IFRS pour les PME.

Précédemment, ces entreprises devaient appliquer les principes comptables internationaux généralement acceptés, ce qui a été interprété comme étant les IFRS. Jamais une norme locale n'a été utilisée.

IFRS : Canada, Thaïlande, Japon et Emirats Arabes Unis

IFRS : Canada, Thaïlande, Japon et Emirats Arabes Unis

En juillet 2015, la Fondation IFRS a mis à jour le profil IFRS de quatre pays : Canada, Thaïlande, Japon et Emirats Arabes Unis.
Canada
Le normalisateur comptable canadien, l'AcSB, avait différé jusqu'en 2015 l'application des IFRS pour les entités ayant des activités à tarifs réglementés, dans l'attente de la finalisation du projet correspondant par l'IASB.
Suite à la publication par ce dernier de la norme IFRS 14 "Comptes de report réglementaires", ces entités doivent désormais, pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, utiliser les full IFRS.
Par ailleurs, l'autorité des marchés boursiers canadien avait accordé une option pour que les sociétés cotées aux Etats-Unis auprès de la SEC puissent utiliser les US GAAP à la place des Canadian GAAP. Toutefois, il a récemment conclu que les entités qui n'étaient pas enregistrées auprès de la SEC pouvaient demander une extension de l'exemption pour ne pas appliquer les IFRS avant 2019. A date, 23 sociétés canadiennes ayant des activités à tarifs réglementés ont demandé et obtenu de continuer à appliquer les US GAAP jusqu'en 2019.
Thaïlande
Le normalisateur comptable thaïlandais est en cours d'adoption des IFRS dans son intégralité en tant que normes comptables thaïlandaises, les Thai Financial Reporting Standards (TFRS).
Actuellement, les TFRS sont mot pour mot identiques aux IFRS (Bound Volume 2013), à l'exception des normes concernant le secteur de l'assurance, l'agriculture et les instruments financiers.
Par ailleurs, le normalisateur comptable thaïlandais est en cours d'adoption mot pour mot de la norme IFRS pour les PME en tant que norme comptable pour les PME thaïlandaises, qui entrera en application en 2017.
Japon 
En juin 2015, le Japon a inauguré un ensemble de normes comptables connues comme étant le "Japan's Modified International Standards", portant à quatre le nombre de référentiels comptables pouvant être utilisées, soit :
  • Les IFRS : 85 entreprises utilisent ou ont annoncé leur intention d'adopter les IFRS, ce qui représente 20% de la capitalisation boursière de Tokyo et 30 autres sociétés sont en train d'examiner la possibilité de passer aux IFRS. Trois ans auparavant, seules 10 sociétés utilisaient les IFRS.
  • Japanese GAAP
  • Japan's Modified International Standards : normes basées sur les IFRS et les modifications apportées par le normalisateur comptable japonais, entre autres celles concernant l'amortissement du goodwill et le recyclage des autres éléments du résultat global
  • US GAAP (sur autorisation de l'autorité des marchés financiers japonais)
Emirats Arabes Unis (United Arab Emirates - UAE)
Le 1er juillet 2015, une nouvelle loi est entrée en vigueur : toutes les sociétés commerciales de l'UAE devront appliquer les normes comptables internationales au plus tard à compter du 1er juillet 2016. Les entreprises ayant une responsabilité publique utiliseront les full IFRS et les PME les full IFRS ou la norme IFRS pour les PME.

Précédemment, ces entreprises devaient appliquer les principes comptables internationaux généralement acceptés, ce qui a été interprété comme étant les IFRS. Jamais une norme locale n'a été utilisée.

mercredi 10 février 2016